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Développement durable
Utilisez votre souris !

Saint-Leu, ville du fleurissement durable !

La méthanisation 

La méthanisation, une technologie à découvrir

Utiliser les déchets pour produire de l’énergie est un procédé mature mais encore assez peu développé en France, contrairement à nos voisins européens (Italie, Danemark…), qui comptent chacun plusieurs milliers d’unités de méthanisation en fonctionnement.

La méthanisation, d'une manière générale, permet de produire un biogaz issu de la fermentation des déchets, des effluents d’élevages, des résidus de cultures...Ce gaz est utilisé pour produire de la chaleur, de l’électricité et pour faire fonctionner des véhicules.

Cette technologie contribue à réduire la dépendance énergétique de la France et à atteindre ses objectifs de développement des énergies renouvelables. 

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Projet de méthaniseurs agricoles sur le plateau de Saint-Leu

Où en est-on ?

Deux sites de méthanisation privés  ont pris place sur le plateau de Saint-Leu. Ces projets ont eu le soutien de la chambre d’agriculture et de GRDF et se construisent avec entre autres des agriculteurs de la ville. 

Ils représentent un exemple concret de transition énergétique avec une production d’énergie à partir de ressources locales.

Le projet « Sud Oise Energie » se positionne sur le territoire de Cramoisy et le projet « SAS du Tonnerre » à Saint Leu, à plus d’un kilomètre au nord des premières maisons.

Ces installations ont le titre d’ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement). En effet, en raison de la production de biogaz annoncée par les exploitants, ces deux installations seront au niveau « Enregistrement » D’autre part elles doivent obtenir un permis de construire. 

En raison du sujet « Energie », les permis de construire ne sont pas attribués par les communes mais par l’Etat. Les deux installations ont reçu leur permis de construire en fin d’année 2019.

Des inquiétudes légitimes… mais maîtrisées.

Pour fonctionner, les deux méthaniseurs ont besoin d’intrants : en majorité des cultures produites sur le plateau, mais aussi de betteraves, du fumier de bovins (Sud Oise Energie) ou de cheval de centre équestre (SAS Le Tonnerre).

Le fumier des écuries de la région de Chantilly fait l’objet d’un projet différent qui sera basé à Gouvieux. Ce transit se fera bien sûr par camions. Une utilisation des chemins ruraux sera privilégiée et est en train d’être contractualisée avec les exploitants afin d’éviter les nuisances que créerait un passage en centre-ville.

Les agriculteurs associés au projet, ont entrepris la réfection du chemin dit de la cabine blanche et du chemin dit de Thiverny dans le but de créer un itinéraire bis permettant le délestage du trafic poids lourds en centre-ville.

De la même façon, une optimisation se mettra en place avec les camions traversant déjà la ville à vide pour transporter les betteraves : le trajet aller se fera avec les pulpes de betteraves.

La ville a convaincu la société TEREOS, gérante de la sucrerie de Chevrières, d’optimiser le transport de pulpes lors des campagnes betteravières permettant ainsi une diminution d’environ 30 % du trafic initialement prévu sur le transport de pulpes.


Une équipe d’élus de Saint-Leu d’Esserent est allée visiter une installation existante et opérationnelle afin de mieux appréhender le sujet. Il n’y a que très peu d’odeurs. D’autre part le positionnement géographique, sur le plateau, profitera des vents dominants d’ouest qui devraient chasser les odeurs résiduelles hors de la ville. Au-delà de la production de gaz naturel réinjectée dans le réseau, les résidus ne sont pas jetés mais réutilisés, on les appelle des digestats. 

Le digestat issu du process de méthanisation servira d’amendement organique naturel et permettra de diminuer de 30 à 40 % l’épandage d’engrais chimique de synthèse sur le plateau agricole.

Autosuffisance 

Ce méthaniseur permettra l’injection dans le réseau GRDF de 180 Nm3/h de gaz vert (biométhane) alimentant la commune de Saint Leu d’Esserent et le réseau des communes proches, ce qui diminue d’autant le besoin d’importation d’énergie, et ce qui correspond à la consommation de gaz de 3000 foyers (1300 abonnés au gaz dans la commune), augmentant ainsi la résilience et l’autosuffisance du territoire.

Un troisième méthaniseur agricole n’est pas envisageable car il n'y a plus de surfaces agricoles disponibles pour produire la matière première ni pour épandre le digestat. Et un projet d'une méthanisation agroalimentaire ne pourrait aboutir car le plateau agricole ne peut voir émerger, selon les règles d'urbanisme, que des projets agricoles.

Ces méthaniseurs agricoles s'inscrivent donc une logique de développement durable et d'économie circulaire (production locale, digestat, épandage, consommation locale) 

Liens utiles

Projet Sud Oise Energie CRAMOISY

Projet SAS du TONNERRE

Site de L'ADEME

Site de GRDF

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 Travaux GRDF janvier 2021 

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Documents

La méthanisation en 10 questions 

Notre ville s’est vu attribuer
le prix du fleurissement durable
 

Cette distinction récompense les efforts de ces dernières années pour respecter les enjeux réglementaires (0 produits chimiques sur la voirie) mais aussi environnementaux (paillage et vivaces pour économiser l’eau, haie diversifiée et aménagements pour la biodiversité …).

Par l’exercice des diverses compétences qui leur sont attribuées, les municipalités peuvent agir directement ou indirectement sur plusieurs enjeux environnementaux :

  • transport,
  • aménagement du territoire,
  • matières résiduelles,
  • gestion de l’eau,
  • protection des milieux naturels, etc.

Les Elus doivent notamment veiller au respect de l’environnement, mettre en place les outils réglementaires adéquats et les faire respecter, offrir des services appropriés aux citoyens, les tenir informés et assurer la participation citoyenne au développement.


Tout le monde a une part de responsabilité : citoyens, collectivités territoriales, état, entreprises.

Infos en +
 Le service environnement broit régulièrement des branches des arbres élagués.

Ce broyat sert à pailler les massifs comme celui de la rue de Rouen ou les parterres d’entrée de ville côté Lidl par exemple. Les massifs de rosiers du jardin français dans le parc de la mairie sont également paillés avec ce broyat.

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Liens utiles

Tout sur le développement durable

L'enjeu du Zéro Phyto

Les produits phytosanitaires sont toutes ces substances chimiques utilisées sur les plantes pour lutter contre leur prolifération ou à l’inverse pour les protéger des insectes et autres maladies. On parle aussi de pesticides, insecticides, fongicides, herbicides

A chacun d’entre nous d’être aussi moins exigeant, la vision de quelques brins d’herbes sur un trottoir ne sera donc pas la conséquence d’un manque d’entretien mais d’une pratique plus respectueuse de l’environnement.

Saint-Leu d’Esserent n’a pas attendu que la loi interdisant l’usage des désherbants entre en vigueur au 1 janvier 2017. 

Les avantages de cette mesure sont indéniables : préservation de votre santé et celle des agents municipaux, protection de l’environnement.

L’inconvénient est une repousse plus rapide des herbes indésirables dans les rues. 

Progressivement, la végétation reprend ses droits et s’installe en ville… en particulier sur les trottoirs.

L’herbe ne doit plus être considérée comme mauvaise ou sale, elle fait partie de notre environnement urbain. Notre perception doit évoluer. Cela ne veut pas non plus dire qu’on doit laisser tout faire.

Ainsi, chaque habitant est acteur de l’image de la ville et doit sur son trottoir (au droit de sa propriété) arracher / faucher les mauvaises herbes, enlever les feuilles, brindilles ou autres issues de sa propriété notamment, les ramasser, les emmener en déchetterie ou les composter.


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Ministère écologie

Gestion différenciée
Entretenir la ville différemment

Ce concept a pour objectif majeur d’assurer un équilibre entre l’accueil du public et le développement de la biodiversité. Il incite à repenser notre mode de gestion des espaces verts communaux tout en gardant en tête la question suivante :

Est-il utile de maintenir à longueur d’année une pelouse rase sur toutes les zones enherbées ?

Selon les endroits, nous pensons que ce n’est pas indispensable.

Créer des jachères naturelles en supprimant la tonte pendant plusieurs semaines permet à des espèces florales naturellement présentes sur site de s’exprimer.

Ces zones sont aussi des refuges pour les insectes auxiliaires, ces alliés des jardiniers (coccinelle, syrphe, carabe …) qui régulent les populations de ravageurs comme les pucerons, les chenilles de la piéride du chou, les limaces …
La gestion différenciée permettra d’un autre côté de réduire les coûts de fonctionnement du service espaces verts. Le temps ainsi gagné pourra être utilisé pour d’autres missions. Quand écologie rime avec économies …

Quelques exemples :

4000 m² de jachère naturelle dans l'enceinte du complexe sportif Grousset

Le plan de gestion des espaces verts de l'écoquartier prévoit différentes zones refuges pour les insectes

Le chemin des brossiers (entre la rue de Boissy et l'av de la Commune de Paris): hormis un passage de 4 mètres de large pour la circulation des piétons, les abords de ce chemin sont peu fauchés

Parcelle communale au Clos Ragait

Biodiversité
Préservons la biodiversité

Grâce à la biodiversité, nous pouvons respirer (oxygène des plantes), construire nos maisons et nous chauffer (bois), nous soigner (médicaments issues des plantes), manger (pollinisation pour les fruits et légumes)…
Préserver la biodiversité n’est donc pas une lubie réservée aux écolos, elle représente un réel intérêt pour la survie de notre espèce.

A Saint-Leu d’Esserent, nous agissons à notre niveau pour préserver cette biodiversité.

À titre d’exemple des nichoirs à rapaces ont été installés dans les clochers de l’Abbatiale. Un aménagement a aussi été réalisé dans cet édifice pour permettre aux chauve-souris de trouver refuge sous les tuiles. En favorisant ces espèces, nous lutterons donc naturellement contre la prolifération des rongeurs (rats au bord de l’Oise) et des moustiques.

Quelques exemples :

Soutien de la commune au Conservatoire d'Espaces Naturels des Hauts de France pour la mise en protection du larris aux orchidées notamment par sa volonté d'agrandir le site par l’acquisition de parcelles.

Les 100 arbres plantés en 2018/2019 pour le centenaire sont essentiellement des essences locales ou à fleurs pour favoriser la faune de notre territoire.

Le Frelon asiatique
Comment agir ?

Depuis 2004, le Frelon asiatique (Vespa velutina) ou Frelon à pattes jaunes colonise discrètement chaque département, puis fait « exploser » ses populations au point d’être vu un peu partout. L’Oise est colonisée depuis quelques années. Chaque automne, beaucoup d’ouvrières (un gros nid en contient jusqu’à 6000) sont en recherche de nourriture pour les larves de reines et de rois. Au printemps, les jeunes reines se réveillent, comme le frelon commun et les guêpes en général.

Dans l’Oise, le Frelon asiatique est aujourd’hui quasiment sur tout le territoire, y compris à Senlis. L’été dernier, on en voyait dans les jardins, le centre-ville, les lisières de forêts, et même jusque dans les champs de betteraves et de blés. L’espèce y nidifiait un peu partout : haut d’un peuplier, sous une plaque d’égout, dans un trou de mulot ou sur un mur de bâtiment.

 

frelon asiatique vseuropeen

Que faire si on repère un nid ?

S’inquiéter lorsque le nid de Frelon asiatique est situé sur un passage, à moins de 5 mètres. Si un frelon s’approche, bien fermer la bouche et s’éloigner de lui en préférant un lieu ombragé. Éviter de « l’embêter » au risque qu’il pique : un frelon est une grosse guêpe qui peut piquer et repiquer sans mourir, car son dard sert à tuer ses proies et à se défendre . Il ne meurt pas comme une abeille venant de piquer. Attention car s’il pique, des « odeurs » avertissent ses congénères qui peuvent arriver et piquer à leur tour. Dans tous les cas, chaque nid de frelon asiatique n’est actif qu’une seule année, il disparaît avec les gelées d’automne. Dans notre région, aucun nid ne passe l’hiver. Ce sont les nouvelles reines qui, après un repos de novembre à mars, fabriqueront de nouveau un nid pour l’année suivante.

- appeler un professionnel. L'ACSO travaille avec SOS guêpes 60  06.11.89.07.55. Compter entre 90 et 150 € à la charge du propriétaire. La réglementation n'impose toutefois pas à un propriétaire d'éliminer un nid.

- les pompiers n'interviennent pas sauf si le nid est en domaine public et à proximité d'une école

 

PIÉGER OU NON ?

S’il n’y a pas de ruche et qu’aucun nid de frelon asiatique n’est signalé près d’un lieu de vie, le piégeage n’est pas nécessaire. Si une ruche est à protéger, le recours à des techniques de lutte est préconisé :

  • Installer un grillage de protection des abeilles, devant l’entrée de la ruche,
  • Piégeage, il existe différents modèles, privilégier ceux sans impact sur l’abeille,
  • Luttes alternatives, avec des poules en déambulation autour des ruches par exemple.

Cycle de vie du frelon asiatique

Documents

Brochure d'explication

Fiche d'aide à l'identification

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Liens utiles

Frelon asiatique CPIE

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